16/08/2019 Ce qu'il faut savoir pour estimer le prix de son véhicule
Avant même de vendre sa voiture ou de la rechanger, il faudra avoir une lueur d’avance sur le prix. N’étant pas très adroit dans le domaine de l’automobile, il n’est pas évident de mettre un prix sur sa propre voiture. De plus que la cotation de véhicule évolue systématiquement. Pour réaliser soi-même un devis, voici les bons à savoir.
Prendre en compte la cote officielle de la voiture
Sur le marché de l’automobile, de nombreuses cotations apparaissent continuellement. Il est cependant abrupt de se référer aveuglément à ces cotations. Notre conseil : il faudra feuilleter les moteurs de recherche ou les revues d’automobile pour trouver la cotation d’une voiture similaire. Toutefois, tout modèle possède une cote officielle dénommée l’ « argus ». Celle-ci permet de mettre un devis sur la base d’un certain nombre de caractères : la marque, l’année de sortie, la date de première mise en circulation, la motorisation, le kilométrage, les options, etc.
La demande sur le marché officiel affecte également cette cote. Certains modèles subissent de forte décote liée à la situation sur le marché. Ainsi, les citadines ont le plus de preneurs, donc sont les moins assujetties à la déliquescence des prix. Cependant, les modèles à forte demande à l’état neuf auront toujours de forte demande à l’occasion et vice versa. L’argus n’est cependant qu’à titre indicatif, il sera éventuellement corrigé de l’amortissement et de l’usure de la voiture.
Faire la décote soi-même
Pour une première idée, l’auto-estimation est le premier réflexe lorsqu’on envisage de revendre sa voiture. Pour réaliser soi-même la décote, il faut se baser sur l’amortissement. Une voiture subit un amortissement chaque année de son utilisation. A titre indicatif, l’amortissement moyen d’un véhicule est de 43% sur trois ans mais ceci est très variable selon le modèle. Pour faire soi-même la cotation, les déterminants sont les suivants :
- L’état général : L’aspect général d’un véhicule donne une première impression sur celui-ci. Un véhicule bien entretenu et à apparence irréprochable aura plus de cote qu’une voiture à apparence usée. Ainsi, la couleur de la voiture affecte invraisemblablement le prix. Une teinte impeccable aura plus de cote qu’une plus écorchée. La valeur sure serait les couleurs sobres (noir, gris, bleu). L’aspect interne tel que la propreté, le revêtement interne, l’entretien… affecte également le prix.
- La motorisation et le kilométrage : Le kilométrage impacte également la plus ou moins-value d’une voiture. Une essence roule moins qu’une diesel en théorie. La première parcourt en moyenne 12 000 à 15 000 km par an tandis que la seconde parcourt 18 000 à 25 000 km par an en France. Au-delà de ces distances, la valeur de la voiture sera fortement pénalisée par une moins-value.
- Les options : Particuliers et professionnels accordent une importance capitale aux caractéristiques d’une voiture (intérieur en cuir, toit ouvrant, caméra de recul, etc.). Ils constituent un avantage concurrentiel sur le marché et augmente considérablement la visibilité à la vente.
Connaitre les bons contacts
Nombreux professionnels se proposent de faire l’estimation d’un véhicule. Pour ce faire, il faudra mettre la main à la poche. Les devis et les examens d’une voiture ne sont pas gratuits. Il serait toutefois plus prudent de demander l’avis d’un professionnel pour éviter les mauvaises surprises. Il saura mettre un devis exact et examiner les réparations nécessaires pour augmenter les chances de vente. Puis, il faudra connaître les différents canaux pour mettre sa voiture en vente. Il y a plusieurs circuits possibles : la vente aux particuliers, la reprise chez un concessionnaire, l’exportation, etc.
La reprise par un particulier est la plus facile puisque la négociation sera subjective et plus souple. La reprise par un professionnel (concessionnaire, courtier, casse-auto) est cependant plus compliqué puisque l’examen d’expertise professionnel est rarement gratuit et sera conditionné.